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Visionné Whiplash hier soir, je l'avais loupé à sa sortie mais mon aîné l'avait vu et apprécié, il nous l'a téléchargé. J'ai mis ça sur Allocine et comme le film est assez récent, je vous le copie :
N'étant pas musicien, j'ai pris mes renseignements auprès de mon fiston qui s'intéresse au jazz et touche un peu en guitare. D'après lui autant que certains critiques autorisés, le coup des gouttes de sang sur les peaux et de sueur sur les cymbales est carrément tiré par les cheveux. C'est un détail mais le diable est sans doute dedans, qui m'empêche de voir en "Whiplash" un chef d'oeuvre. Ceci dit, un autre diable se cache au fond du réalisateur. Ce diable de Chazelle donc, en effet, a réussi à m'accrocher avec trois fois rien comme synopsis. Une série répétitive de répétitions répétant la même pantomime militaro-sado-maso entre un pervers narcissique (JK.Simmons en prof Fletcher, sorte de Dr House méjazzomane) et un petit jeune qui veut monter et en a les moyens (M.Teller en Neyman qui cherche la clef du succès), répétitions à l'issue desquelles le talent de l'élève explose à la gueule du maître, et voilà l'histoire pliée. Qu'est-ce qui a donc bien pu pu m'accrocher, c'est ce que je me demande à la sortie de ce film, que je viens de visionner. Sans doute la nervosité du montage/découpage, l'efficacité des cadrages, la bande son classique électrisante accessible à mon inculture jazzistique, et le jeu d'acteur des 2 têtes d'affiche... J'ai donc passé un assez bon moment même si j'ai trouvé les ficelles un peu grosses, mais le film me semble cautionner un état d'esprit...néo-libéral disons, prônant le bien-fondé de l'esprit de compétition, et je n'aime pas ça.
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"Y a une route c'est mieux que rien
Sous tes pieds c'est dur et ça tient"
Gérard MANSET
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